Idées reçues ou manque d’information, entreprises, collectivités et citoyens peuvent tous agir à leur échelle. Ensemble, rétablissons quelques vérités.

#1 : Seules les entreprises sont concernées par le plus fort impact environnemental 

FAUX.  Selon une étude réalisée par WWF et Ecoact, les villes françaises sont responsables de 67% des émissions de gaz à effet de serre nationales, toutes activités confondues. L’Etat français s’est engagé pour la neutralité carbone à atteindre au plus tard en 2050, un engagement également pour le climat également pris par 171 villes et intercommunalités.  Un défi climatique dans lequel les bâtiments, avec 33% des émissions, jouent un rôle considérable. 

 

#2 : Les vieux bâtiments sont des passoires énergétiques et on ne peut rien y faire

VRAI et FAUX. Bien que les vieux bâtiments soient en effet les plus énergivores, des améliorations en matière de performance environnementale sont facilement réalisables. A titre d’exemple, en France, les contrats de fourniture d’électricité sont en moyenne 10% supérieurs aux besoins énergétiques réels.  Grâce aux solutions avancées, comme ON’connect™ fluids, les gestionnaires de bâtiments peuvent identifier les postes de consommation afin d’élaborer des actions de réduction de leurs consommations en eau, gaz et électricité : rénovation, achat d’équipements économes, réparation, … 

 

#3 : L’urbanisation intensive est une source de pollution majeure

VRAI.  La hausse démographique que connaissent nos villes accentuent le phénomène : plus d’habitants, plus de consommations concentrées, plus d’émissions carbonées. Avec une vision affinée de leur fréquentation, les villes peuvent adapter les services urbains qu’elles opèrent en fonction des zones et des périodes : collecte des déchets, transports en commun, etc. La ville de Biarritz utilise par exemple les compteurs connectés pour mesurer en temps réel son taux d’occupation par quartier.  

 

#4 : La transition environnementale est essentiellement une transition énergétique

VRAI ET FAUX. La transition environnementale concerne toutes les ressources naturelles : l’eau, l’air, le sol, les forêts, etc. La raréfaction de l’eau potable qui affecte des pays en développement comme des pays industrialisés (Espagne, Malte, Singapour) en est un exemple. Les activités industrielles, comme la production d’eau potable, sont des consommatrices intensives d’électricité. Des techniques d’optimisation intelligentes, permettant d'anticiper les besoins de production d’eau potable permettent désormais de produire au plus juste pour réduire les émissions de CO2, tout en utilisant au mieux les périodes où l’énergie est la moins chère.  Des gains constatés par le service public de l’eau de Tarragone (Espagne) où le Consorci d’Aigües de Tarragona (CAT) a réduit de 7% sa dépense énergétique depuis l’utilisation d’AQUADVANCED® Energie.  

 

#5 : L’écologie coûte cher aux villes

VRAI ET FAUX.  La transition écologique nécessite parfois des investissements qui s’avèrent rentables dans le temps. L’exemple du patrimoine enterré des réseaux d’eau le prouve. Tandis que plus de 20% de l’eau produite est perdue à cause de fuites sur le réseau de distribution, certaines collectivités s’organisent pour limiter cette perte. Comme le Grand Poitiers, qui après avoir déployé la solution AQUADVANCED® Réseaux d’Eau, la collectivité a pu localiser et réparer les fuites sur son réseau et faire des économies sur l’eau produite. En 2 ans, les gestionnaires de l’eau de Poitiers ont économisé 960 000 m3 d’eau produite en 2 ans, grâce à une réduction de 10% de la production d’eau potable. 

 

#6 : Les villes sont plus touchées par la hausse des températures 

VRAI. En ville, la hausse des températures est plus importante qu’en milieu rural avec en moyenne une augmentation de 0,5 à 2°C, là où les matériaux comme le béton ou le goudron absorbent les rayons du soleil, accumulent et émettent de la chaleur. La multiplication de ces surfaces en milieu urbain participe à la hausse des températures et la création d’îlots de chaleur. Un remède ? La végétation urbaine qui permet de réduire la température en ville, tout en améliorant le cadre de vie. Des aménagements pouvant être optimisées par l’utilisation de solutions comme dans le cadre du projet de Angers Loire Métropole. 

 

#7 : En tant que citoyen, je n’ai pas beaucoup de moyens pour agir

FAUX.  Face à l’ampleur de l’enjeu climatique, les gestes du quotidien ont au contraire toute leur place, comme le propose ON’connect™ coach. Ce « coach » personnalisé analyse la consommation d’eau du foyer et l’aide à réduire ses dépenses en en eau … et en électricité ! Machines à laver, douche, cuisine : plus d’un tiers des usages de l’eau nécessite de l’énergie. La consommation électrique moyenne nécessaire pour chauffer l’eau d’une minute de douche équivaut à la consommation de 150 ampoules halogènes. Et qui dit consommation en énergie dit empreinte carbone, de quoi motiver grands et petits à réduire son temps d’utilisation de la douche ! 

 

#8 : Réduire sa consommation n’est pas très motivant

FAUX. Même si une douche plus courte ne fera pas que des ravis,la sensibilisation à la préservation de la ressource peut être récréatif. C’est ce que propose l’application WaterGoWhere disponible pour les habitants de Singapour. Victime de raréfaction de l’eau douce, la ville-Etat cherchait un moyen ludique de mobiliser ses habitants. La solution ? Une application qui propose des défis quotidiens, avec à la clé des gains sous forme de bons de réduction auprès des enseignes partenaires ! 

 

Tous consommateurs, nous sommes aussi tous responsables face à l’enjeu climatique : des processus industriels moins énergivores, une utilisation plus parcimonieuse de nos ressources naturelles et la préservation de notre environnement commun. Alors plus d’excuses, agissons !